Orbie en résidence de création et en entrevue en ligne

Le CLAC est heureux de commencer l'année en beauté en accueillant une talentueuse artiste gaspésienne, Orbie, pour une résidence de création du 1er au 14 février prochain. Confinée en résidence, l'illustratrice et autrice jeunesse prendra un temps d'arrêt afin de finaliser deux albums jeunesse. Bien que le CLAC ait été dans l’obligation de suspendre sa programmation en présence en raison de la pandémie, plusieurs artistes en résidence seront accueillis cet hiver et ce printemps en résidence de création.

C’est donc avec plaisir et dans le respect des normes sanitaires et de distanciation que nous accueillons cette artiste avec un grand plaisir.
À la suite de cette résidence de création, le CLAC invite le grand public à assister à une entrevue virtuelle Facebook en Direct animée par notre coordonnateur, Louis Poulain avec l’autrice le

Jeudi 11 février à 15h sur la page Facebook du CLAC.

À propos de l’artiste :

Orbie est une autrice et illustratrice de littérature jeunesse à Cap d’Espoir, sur la péninsule Gaspésienne.
En 2014, elle illustre son premier album jeunesse « La petite truie, le vélo et la lune » qui remporte le Prix des libraires du Québec (0-5 ans) et est traduit dans plusieurs pays à travers le monde (Chine, Corée, États-Unis, Italie et Bolivie).
Quelques livres et années plus tard, elle présente ses deux premiers albums à titre d’autrice et d’illustratrice. « La corde à linge » a remporté le Prix Peuplier et a été finaliste aux prix des Libraires du Québec et le prix Harry Black. « On a un problème avec Lilou la loutre » a remporté le prix Cécile-Gagnon, le prix Lancemot et a été finaliste au prix Harry Black. Son dernier livre « La morve au nez » sortira en librairie le 16 février aux Éditions les 400 coups.

Un mot sur son projet de création au Château Landry :

Lorsque le gouvernement a annoncé, cet été, que le retour en classe se ferait avec une distanciation entre les élèves, Orbie a été soulagée en pensant que ses enfants auraient beaucoup moins de chance d’attraper des poux. Puis elle a pensé au point de vue des poux, qui doivent être bien fâchés, depuis le début de la pandémie. Il n’en fallait pas plus pour que germe dans sa tête une idée farfelue d’histoire de poux, désemparés par une distance, entre les enfants, qui les empêche de migrer. Le projet de livre a été commencé pendant une première retraite de création, au Sea Shack, cet automne.

La résidence au Château Landry permettra à l’artiste, une période de 2 semaines de création pour se consacrer à la réécriture d’une partie de l’histoire et l’illustration de la 2e partie du livre, afin de le compléter. Même si ses enfants sont souvent au coeur de ses idées d’histoires, Orbie a besoin de se retirer pour réussir à plonger complètement dans la création de ses livres. Une résidence de création lui permet d’avoir accès à un lieu neutre, sans liste de choses à faire, d’enfants à s’occuper et de repas à réfléchir. De réussir à créer, en s’immergeant complètement, sans distraction, en suivant son rythme naturel de création, sans avoir à s’arrêter.

Un nouvel album jeunesse d’Orbie : La morve au nez publié aux 400 coups

En mars passé, en plein début de pandémie, Orbie s’est rendu au château Landry, à Mont-Joli pour se retirer pour sa toute première résidence de création. À sa première journée, elle s’est replongée dans ses idées d’histoires, notées dans différents carnets, afin de voir vers laquelle l’inspiration allait l’appeler. Même si le projet n’a aucun lien avec la pandémie, son idée de livre morveux s’est rapidement démarquée et la création a commencé.
Orbie, qui travaille habituellement avec une ligne noire et des couleurs à l’aquarelle, voulait essayer une nouvelle technique, pour l’illustration de ce projet. C’est donc avec ses crayons de couleur qu’elle a procédé à la création du livre « La morve au nez ».

Louka se réveille un matin, très enrhumé. On pourrait même dire qu’il a la morve au nez. Comme il n’aime pas se faire moucher par maman, il décide de s’organiser tout seul, comme un grand. Mais comment se débarrasser de ce nez qui coule quand on ne maîtrise pas l’art du mouchoir ? Louka essaie toutes sortes d’options. S’essuyer contre les rideaux, contre son doudou, contre son genou, il tente même sa chance contre le pantalon de sa mère. Mais le résultat est toujours le même. Son nez coule toujours.

Des péripéties qui feront assurément rire toute la famille.

Commandez en ligne un exemplaire auprès de Michel chez L’hibou-Coup à Mont-Joli au https://www.hiboucoup.com/ ou téléphoner au 418 775-7871
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